Samedi 17 septembre à 17H
Serpent sacré et cultes vodou
Par Jean Yves Anézo, guide-conférencier au musée
Lieu : Château Vodou
Entrée libre
—
Parmi les images divines marquantes, tout autour du globe, celle du serpent tient une place primordiale. Dans la religion des vodou c’est « Dan » qui occupe cette place.
Il est le vodou de la vie par excellence, du bonheur et de la prospérité. Mais son association à l’arc-en-ciel lui confère la fonction fondamentale de lier entre eux les trois éléments que sont l’eau, la terre et le ciel.
Sa représentation peut se métamorphoser en crocodile. On le voit souvent également accompagner les représentations d’une autre divinité remarquable : Mamy Wata (divinité des océans).
Il accompagne Loko, vodou de l’arbre sacré Iroko. L’association singulière du serpent et de l’arbre, tout comme le symbole de « l’Ouroboros », se rencontre ailleurs que dans la région du Sud Bénin.
Nous reviendrons sur ce sujet et présenterons cette grande et remarquable divinité du
panthéon vodou qui fait l’objet d’un culte soutenu, et qui voit sa puissance interpellée
notamment par les pirogues et les crocodiles présentés dans l’exposition temporaire « Pirogues – Todjivu ».
Mercredi 6 avril à 19h
Le voyage dans l’au-delà à bord des barques funéraires
par Marc Arbogast, collectionneur et fondateur du Château Vodou.
Lieu : Château Vodou vivez des conférence au sein du musée, entourés des pirogues.
Entrée libre
—
Dans les cultures européennes la mort est un concept tabou : les dépouilles sont mises à l’abri des regards et les cérémonies funéraires sont aseptisées.
En pays Vodou, au contraire, et grâce au culte des ancêtres, le cadavre est célébré de différentes manières.
Après l’enterrement diverses cérémonies sont usuelles telles les sorties d’Egungun, les réunions autour des Asen, l’élimination des objets personnels du défunt etc.
D’autres rituels étonnants ont lieu s’il est considéré qu’il y ait un risque que le mort ait une « mauvaise âme » ou pire s’il a été frappé par la foudre.
Dans cette conférence la plupart de ces rites funéraires sera abordée par le fondateur du musée.
Jeudi 24 février à 19H
L’eau, un élément spirituel central du culte vodou
par Kéfil Houssou, guide-conférencier
Lieu : Dans un bateau-croisière de Batorama, vivez une conférence insolite sur les flots strasbourgeois
Tarif 10€ – sur réservation
—
En pays vodou, avant d’être considéré comme un élément 2022 physique (pouvant nous permettre d’étancher notre soif par exemple), l’eau a d’abord une portée spirituelle. Elle occupe la place centrale de tous les actes dédiés à la vie, et même à la mort. Sa représentation fait appel à la religion, à la spiritualité, aux mythes et aux légendes, aux rituels. L’eau est comme une mère : elle pourvoit, nourrit, aime, accepte tout, ne juge pas. Elle est l’amour infini qui dissout l’orgueil et le mal. Évoquer le caractère hautement spirituel de l’eau reviendra aussi à aborder le caractère magique des sources, des rivières et des cascades.
Mardi 10 mai à 19H
A bord d’un navire négrier : le passage du milieu
(Pour la journée nationale des mémoires de la traite de l’esclavage et de leur abolition)
Par Jean Yves Anézo, guide-conférencier au musée
Lieu : Dans un bateau-croisière de Batorama, vivez une conférence insolite sur les flots strasbourgeois
Tarif 10€ – sur réservation
—
Pendant quatre siècles le commerce des esclaves avec les royaumes négriers africains a permis aux occidentaux de peupler leurs colonies des Amériques et des Caraïbes, de développer leur prospérité commerciale jusqu’à aboutir à la révolution industrielle et à un siècle de colonisation.
Pour exporter leur marchandise humaine vers les colonies, le transport s’est organisé grâce à la mise à flots de navires modifiés ou spécialisés. A bord de ces navires la vie des esclaves, mais aussi des marins, tributaires du bon vouloir des armateurs et des capitaines à leur solde, ressemblait à une longue litanie d’horreurs, de brimades, de sadismes en tous genres.
Nous ferons état des raisons qui prétextèrent ces abominations et des conditions de ce trajet de plusieurs mois à travers les eaux de l’Atlantique.
Pendant quatre siècles le commerce des esclaves avec les royaumes négriers africains a permis aux occidentaux de peupler leurs colonies des Amériques et des Caraïbes, de développer leur prospérité commerciale jusqu’à aboutir à la révolution industrielle et à un siècle de colonisation.
Pour exporter leur marchandise humaine vers les colonies, le transport s’est organisé grâce à la mise à flots de navires modifiés ou spécialisés. A bord de ces navires la vie des esclaves, mais aussi des marins, tributaires du bon vouloir des armateurs et des capitaines à leur solde, ressemblait à une longue litanie d’horreurs, de brimades, de sadismes en tous genres.
Nous ferons état des raisons qui prétextèrent ces abominations et des conditions de ce trajet de plusieurs mois à travers les eaux de l’Atlantique.
Jeudi 24 mars à 19h
La plasticité des Pirogues-Todjivu
Par Ana Carolina Gonzalez Palacios, historienne de l’art et chargée de communication.
Lieu : Château Vodou, musée
Entrée libre
—
L’expérience esthétique que nous procurent les Pirogues-Todjivu de la collection Arbogast ne nous est pas, dans un premier temps, destinée. Le sculpteur ne crée pas pour un public, en effet, il cherche à façonner des compositions invraisemblables capables de plaire à ceux qui habitent le monde invisible. Il constitue aussi pour sa communauté, en se servant des formes, des couleurs, des traditions de représentations utilisées par ses prédécesseurs. Cette conférence propose de découvrir ces constructions esthétiques qui servent à donner une forme visible de l’invisible, et de comprendre la place de ces objets rituels au sein d’un lieu d’art.
BATORAMA
Certaines conférences auront lieu en bateau-croisière de Batorama, une occasion de découvrir le vodou sur les flots strasbourgeois. Rdv impératif 15 min avant le départ, place du marché aux poissons, embarcadère de Batorama.
Sur réservation sur le site www.batorama.com