AUTOUR DU FILM DAHOMEY de Mati Diop, au Cinéma STAR

DAHOMEY AU CINÉMA STAR ET AU MUSÉE

Avant-première le 26 août à 20h15 dans le cadre du festival ciné-cool au tarif unique de 5 euros la séance en présence de la réalisatrice.

Sortie en salle le 11 septembre.

LE PARTENARIAT CINÉ-MUSÉE

Du 11 au 18 septembre 2024 

– sur présentation d’un ticket du musée Vodou obtenez un tarif unique à 6 euros la séance au cinéma Star. 

– sur présentation d’un ticket de cinéma pour le film Dahomey obtenez 3 euros de réduction sur l’entrée au musée.

Visite thématique au Château Vodou

Le 15 septembre à 15H. 

Découvrez l’histoire du Dahomey en trois étapes au travers d’une visite guidée au musée : 

– origines et fondation de l’Etat

– organisation de la religion / l’esclavage dans le cadre des relations économiques et politiques avec les puissances européennes – la conquête française.

Sur réservation.

Le film :


Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ses ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

 

La réalisatrice évoque la nécessité de rendre à un peuple ce qui leur appartient de droit. Elle dit en ces mots « La restitution des biens culturels africains spoliés pendant la colonisation française concerne en premier lieu la jeunesse africaine, qui n’avait pourtant pas encore été entendue à ce sujet, à la fois pris en otage par la sphère politicienne ou qui restait cantonné au champ académique. Il était nécessaire de déplacer cette problématique du sommet vers la base. De créer un espace qui permette à cette jeunesse de s’emparer de cette restitution comme de sa propre histoire, de se la réapproprier. De créer un espace qui lui permette d’être entendue. ». A travers Dahomey, Mati Diop vient poser une question centrale comment mesurer la perte de ce dont on n’a pas conscience d’avoir perdu ?

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