17 octobre à 19H
Table ronde organisée par L’association MAKAY’ART à l’occasion de la Commémoration de l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines, figure emblématique et père fondateur de la nation haïtienne.
Par Mélissa Béralus, spécialiste en développement de projets internationaux, journaliste et Léo D. Pizo Bien-Aimé, sociologue.
De 1803 à 2025 beaucoup de choses et à la fois si peu de choses ont changé. Il y a 222 ans le monde connaissait un bouleversement sans précédent : une jeune nation libre, indépendante venait de naitre après des années de luttes acharne pour sa liberté, faisant ainsi trembler un empire colonial aux jambes d’argiles.
Aujourd’hui son successeur le néocolonialisme, semble aussi vaciller, à bout de souffle.
Qu’est-ce que les victoires d’hier peuvent nous apprendre sur nos luttes d’aujourd’hui ?
Mélissa Beralus est spécialiste en développement de projets internationaux et journaliste. Militante féministe et décoloniale elle est l’autrice de Ala rive Lavi (Atlantiques déchaînée 2023), femme nom masculin (gouttes lettres 2021) et de nombreux articles dans des journaux et des revues. Sa pièce de théâtre Perejil a été primée lors de l’édition 2025 du prix texte en parole. Sur internet elle retrace l’histoire du bassin
caribéen depuis un prisme décolonial et analyse l’actualité politique.
Léo D. Pizo Bien-Aimé est né à Port-au-Prince, Haïti. Il est sociologue de formation. Il travaille sur la problématique de la migration, de la violence et des constructions identitaires. Il est membre
de la Coordination du Centre de Réflexion et de Recherche sur la Migration et l’Environnement (CERREMEN). Il est détenteur d’un Master en Anthropologie Sociale à la Faculté d’Ethnologie
(FE) de l’Université d’État d’Haïti (UEH) et d’un Master 2 à l’Université Paris Cité en France.
MAKAY’ART
une association à but non lucratif, notre vision : valoriser les cultures afrodescendantes, caribéennes et décoloniales à travers l’art, la mémoire et le savoir.
Notre projet phare en cours : créer à Strasbourg une bibliothèque dédiée, en hommage à Anténor Firmin, pour transmettre, visibiliser et ancrer nos histoires.